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 Quand on est parent, il faut :
1/ penser à tout 2/ se demander ce qu’on a oublié 3/ penser à l’impensable 4/ ce dire qu’il est concevable
Si vous oubliez cette règle en 4 points, vous
allez au-devant de petites surprises et de grands désastres. Tout dépend de votre karma, et de l’habileté de vos mioches.
TOP 1 | Dans le train Quand vous hurlez dans les oreilles d’un
enfant, il vous répond fatalement en hurlant. Logiquement, j’ai donc présumé qu’il suffisait de chuchoter pour qu’il arrête de péter le compteur à décibels. 5 heures de voyage dans un wagon
bondé permettront de mettre à mal un raisonnement pourtant finement pensé. Oui, quand 64 paires d’yeux se tournent en même temps vers vous, vous finissez par vous enfoncer dans votre fauteuil, et à (enfin) autoriser
votre descendance à tester les strapontins dans le sas d’entrée du wagon.
TOP 2 | Sur l’aire d’autoroute Le voyage commence si bien : la route est claire, le soleil brille haut dans
le ciel, votre môme gobe sur La Reine des neiges… et comble du comble, vous n’avez même pas encore eu besoin de sortir le sac à vomi. Pour fêter ça, papa paye sa tournée au restoroute. Oui mais voilà
: pris par les vapeurs de graillou, mêlées aux effluves corporelles d’un car de touristes dénué de climatisation, votre môme commence à tourner de l’œil. Et alors que vous aviez commandé une
pizza, voilà qu’il vous sert une quiche. Moment de solitude.
TOP 3 | Dans la boutique de bijoux Ce jour-là, la coquetterie de ma fille m’est complètement sortie de la tête.
Tout comme sa capacité à réaliser ses coups en douce, ni vu ni connu j’t’embrouille. Du coup, je n’ai pas fait attention à ces bijoux fantaisie, présentés à moins d’1 mètre du
sol. Jusqu’au moment où le regard sourcilleux de la caissière s’est posé sur moi, alors que je lui affirmais en substance que je n’avais rien d’autres à déclarer. « Et çaaaa ? »,
m’a-t-elle immédiatement opposée en pointant du doigt les poignets chargés de bracelets de la chair de ma chair. No comment.
TOP 4 | Au bar Le week-end, on fait souvent une étape
dans notre troquet préféré le temps de boire un jus. En face de nous ce jour-là, un bucheron à la mine patibulaire. Je n’y prête pas attention avant que ma fille ne le fusille du regard en hurlant : « non
pas lui, pas le monsieur, va t’en, méchant ». Esquivant les regards qui s’abattent sur moi comme une pluie d’été, je l’invite alors à davantage de discrétion, lui rappelant que même les
tueurs à gage présumés pouvaient prendre un café tranquillement. Ce qui ne l’empêchera malheureusement pas de se poster face à lui pour lui indiquer la porte, que nous prendrons aussitôt afin d’éviter
les ennuis.
TOP 5 | A la plage Aaaah, la plage ! Le soleil, les embruns, l’horizon, le clapotis des vagues, une nuée de touristes à moitié nus étalés sur des serviettes dégoulinantes
de sueur et de crème solaire… et des tonnes de sable. Comme tous les enfants, votre môme ne peut s’empêcher de se rouler dedans, de creuser, de reboucher, de s’enterrer et de déclencher à lui seul une mini-tornade.
Au début, vous feintez en mimant l’indifférence, comme si ce gosse n’était pas le vôtre. Mais vous finissez par vous rendre à l’évidence. L’année prochaine, vous choisirez une plage avec
des galets.
Et vous ? Quels sont vos souvenirs les plus embarrassants ? LES CHRONIQUES DE JE SUIS PAPA Depuis qu’il est devenu
papa, ses amis le trouvent un peu gaga. Et ils n’ont pas tout à fait tort! Aux commandes du blog Je suis papa Olivier raconte ses aventures rigolotes de jeune père en
apprentissage, addict à sa peste princesse, la petite Mychoup’. Pas vraiment expert en puériculture, il découvre sa nouvelle condition paternelle avec plus ou moins de succès. Des tranches de vie teintées d’humour,
de dérision et de tendresse, qu’il partage avec simplicité sur Parents Imparfaits également...
Quand les enfants grandissent et n’ont pas acquis cette compétence, que proposer pour accompagner cet apprentissage ? Pour apprendre à se moucher il faut : – ressentir son nez et ce qui s’y passe – voir comment ça se passe – être en mesure de souffler et avoir
un souffle de « qualité » grâce à un voile suffisamment tonique – être en mesure de distinguer bouche et nez 1/ apprenez lui à ressentir : – proposer des lavages de nez comme on les propose aux plus petits (voir l’article ici) – proposer des jeux / des moments de vie où l’enfant est amené à sentir. Montrez-lui comment vous faîtes pour sentir en exagérant vos mouvements d’inspiration.
Sentez les bouteilles de parfum, les fleurs, les pots de confiture, de Nutella. Jouez à reconnaître les yeux bandés. Choisissez des odeurs « piquantes », « fortes », celles qui restent dans vos
narines après les avoir senties. 2/ Permettez lui de voir. Ah oui certes, cela peut écœurer certains, et
pourtant, quelle motivation que de regarder ce merveilleux spectacle qui trône dans le mouchoir. Face à un enfant qui a besoin d’apprendre à se moucher : aux grands maux, les grands moyens !  Et puis, montrez aussi comment vous faîtes
quand vous vous mouchez vous-même. 3/ Apprenez à souffler – proposez des jeux de souffle qui amènent
à souffler de plus en plus fort par la bouche. De la tasse de lait trop chaude, au sifflet, à la paille pour faire des bulles dans l’eau. Soufflez ensemble de plus en plus fort. Passez de la paille aux fils de scoubidous, aux pailles entortillées
(varier les pailles pour varier la puissance demandée). Passez de l’eau à la soupe, au potage, au yaourt nature secoué… Un petit extra avant de manger en aspirant : souffler doucement ou fort pour faire des grosses ou des
petites bulles. – soufflez sur des kleenex en boîte (très léger), des balles de ping pong, des cotons, des cotillons, des boules de Noël, des boules de papier, …Choisissez des choses de
plus en plus lourdes pour que la force du souffle gagne en puissance. Soufflez court, soufflez long, soufflez ! Mais rendez cela amusant. – attention : aidez votre enfant à voir comment tout cela se produit en
faisant tout ces jeux devant lui (toujours en exagérant). Installez le de manière à ce que le jeu soit réalisable (les enfants ont tendance à souffler au-dessus des choses qu’ils veulent déplacer, mettez les
bien devant, quitte à les faire s’agenouiller devant une table basse. Soyez leur modèle, guidez les afin que leurs premiers souffles, hasardeux, mal contrôlés soient vite récompensés de l’effet qu’ils
produisent. 4 / Soufflez par le nez. Quand la bouche est efficace pour souffler, placer les pailles dans les narines, jouez
les dragons féroces, souffler sur des confettis avec le nez en plaçant les confettis sur une surface adaptée qui leur permettra de voler aisément (comme le feu qui sort des narines du Dragon !) Apprenez
aussi dans la voiture à jouez les monstres qui soufflent bruyamment avec son nez. Si vous entendez votre bout de chou, c’est gagné ! Et pourquoi pas, jouez de la flûte avec le nez… vous la
laverez après  Une fois que votre enfant saura faire tout cela, il sera vraisemblablement près à se moucher avec votre aide, puis sans. Quelquefois le
mouchoir sur le nez les freinera, sans doute en lien avec leurs échecs précédents quand on plaçait le mouchoir et que rien ne sortait quand ils soufflaient avec leur bouche. Ils gardent quelquefois le souvenir désagréable
du mouchoir longuement appliqué qui au lieu de les amener à fermer leur bouche, les amenaient au contraire à l’ouvrir pour mieux respirer. Changez vos mouchoirs (boîte de Kleenex), mouchez le « sans rien »
peut être au départ si c’est nécessaire pour le rassurer. Mais j’oubliais… Notions fondamentales : – alternez les activités conseillées pour favoriser les différentes expériences sensorielles possibles : lavage de nez / parfums / voir
le résultat du mouchage dans le mouchoir /souffle par la bouche / souffle par le nez ET…. vous regarder faire vous même. Montrez, montrez, montrez…. ET …
riez ensemble, prenez du plaisir ! – Ce n’est que dans un second temps que vous pourrez apprendre la règle de « une
narine à la fois », « placer le mouchoir bien comme il faut », « essuyer le nez de la bonne manière après avoir souffler pour ne pas en avoir sur la joue ». Ces derniers apprentissages demanderont à votre enfant une coordination motrice plus aiguisée puisque mêlée à une organisation de ses différents gestes… Et comme on ne peut pas penser à tout en
même temps dans les situations d’apprentissage, dédramatisez l’aspect « hygiène du mouchage » dans un premier temps, et tant pis si vos souffles de Dragons ont arrosé le pull au passage de sa colère
féroce. Qu’allons nous éviter absolument pour ne pas freiner l’apprentissage : – penser qu’un
lavage de nez est une agression. Vous pouvez avec les plus grands prendre du Stérimar qui pulvérise le sérum dans les narines. – penser que le lavage de nez suffit, qu’il n’est pas nécessaire
d’appuyer sur les narines de votre enfant après puisque cela ne l’a pas amené à souffler quand vous avez essayé ; au contraire persistez en ce sens et montrez comment vous faîtes pour souffler avec votre nez à
ce moment là. Donner des appuis alternatifs sur ses narines, c’est aussi l’aider à sentir ce qu’il se passe dedans, et donc lui offrir une entrée sensorielle qui va l’amener à contrôler mieux cette
zone ensuite. C’est en répétant cette action régulièrement que cela l’aidera, incontestablement. – utiliser un mouche-bébé, qui certes libère les narines de
votre enfant, mais de manière complètement passive, voire agressive. Cela va à contresens du reste des conseils donnés. – réduire les mouchages et laissez le nez bouché tant
cela vous épuise (même si votre lassitude est compréhensible) => son nez devient une très grande zone qu’il lui sera par la suite encore plus difficile de contrôler. Moins il sera mouché, moins cela le gênera
d’avoir le nez plein. – penser que quand on essuie les narines et ce qui coule, cela suffit. – penser que guider verbalement un enfant suffit. Quand il peine à automatiser
ce geste quotidien, c’est que le problème est ailleurs que dans la mémorisation des différentes phases du mouchage. Les « ferme la bouche » sont effectivement rarement efficaces et renforcent bien souvent les
enfants dans l’idée que se moucher est compliqué. Vous l’aurez compris, même avec la meilleure volonté du monde, ce ne sont ni les orthophonistes, ni les enseignants qui apprendront
aux enfants à se moucher. Par contre, ils pourront proposer toutes ces activités qui vont porter l’enfant vers le souffle, les sensations… et surtout, ils pourront informer les parents des activités à reprendre à
la maison pour que le mouchage devienne un acte accessible à l’enfant, automatisé, non soumis à la réflexion des différentes étapes à enchaîner.
Astuces pour prévenir et calmer les colères des enfants Les
colères des enfants sont des émotions qu’il convient pour tout parent d’écouter avec attention. Pour Isabelle Fillozat, psychologue-psychothérapeute, les colères sont l’expression d’une frustration, d’une blessure de l’enfant
et non pas d’une volonté de tester ses parents ou les pousser à bout. Selon elle, à partir du moment où la colère de l’enfant sera écoutée, comprise et reconnue comme légitime, l’enfant
sera capable de la surmonter. Il comprendra ainsi qu’il peut désirer une chose sans l’obtenir. Quelques astuces
pour prévenir les colères Si votre enfant est non-verbal ou atteint d’autisme mettre
en place un outil avec des gommettes de différentes couleurs ou des pictogrammes pour que l’enfant définisse son humeur en rentrant de l’école. Vous pouvez également utiliser le volcan des émotions qui
aide l’enfant à prendre conscience des ses émotions et des solutions qui s’offrent à lui pour éviter « l’explosion du volcan ». - Utilisez la « Roue de secours »
pour que l’enfant gère ses émotions et trouve lui-même une solution. Découvrez un article réalisé à ce sujet le blog Apprendre à éduquer.
- Lors de sortie ou pendant les courses, donnez en amont des missions à votre enfant : peser les fruits, choisir les pâtes, etc.
- Pour
les parents découvrez le
livre les enfants volcans, un guide pratique proposant des astuces et des fiches d’activités amusantes pour intervenir lors de crise.
- Mettez à disposition de votre
enfant un fidget comme
un bijoux
à mordreque votre enfant pourra mordiller en cas de frustration.
- Amenez votre enfant à comprendre l’émotion de la colère en lui lisant ou le laissant
lire des livres à ce sujet. Quelques idées de livre : Anaïs voit rouge et Les colères. Ou bien en jouant avec lui avec le jeu E-MOTION, qui permet, à l’aide des 75 images, d’apprendre aux enfants à connaître et comprendre les différentes causes de 15 sentiments.
 Quelques astuces pour calmer les colères - Définir une endroit pour que l’enfant s’isole ; plutôt neutre.
- Utiliser l’idéo
module Je suis calme qui aidera votre enfant à retrouver son calme et lui donnera des solutions pour y parvenir en créant facilement des séquences.
- Mettre à disposition des crayons, feuilles pour qu’il puisse exprimer en dessin sa colère s’il le souhaite. Ou « un coussin de la colère » que votre enfant pourra taper pour
se défouler ou encore un produit
lestépour l’apaiser.
- L’aider dans une activité où il rencontre des difficultés pour éviter un énervement puis une colère.
 - Opter pour des outils adaptés qui l’aideront à mieux gérer ses émotions et notamment ses colères. On pense bien sûr
aux cartons de jeu Retour au calme avec l’affiche qui va avec ! Deux outils psychoéducatifs qui permettent de favoriser le calme et la détente. Des stratégies et des activités efficaces à
essayer avec vos enfants.
- A la maison, comme en sortie, lui faire un câlin pour calmer sa crise.
- Tester des
exercices de sophrologie ! https://www.youtube.com/watch?v=n3zt0Aj0hZo
Tu penses peut-être que la vie des navires est simple, qu’ils flottent tranquillement sur la mer. Ce
n’est pas toujours le cas. Il y a les rochers qu’il faut éviter, les vagues qui sautent par-dessus bord, et bien d’autres soucis qui obligent à rester vigilant. Alors, lorsqu’un bateau sort pour la première fois
du port, on lui recommande de ne pas paniquer, de rester concentré et de bien suivre son chemin. Ainsi, lorsque le paquebot Pax sortit du port, il reçut toutes les recommandations d’usage. Du coup, une fois au large, Pax était stressé.
Il filait à toute vapeur tout en regardant partout s’il n’y avait pas de roc sur sa route. Il s’alertait à chaque fois qu’un nuage noir planait dans le ciel car il avait peur qu’une tempête n’arrive.
À chaque nuage, sa crainte augmentait. Chaque fois, Pax imaginait que le nuage allait grossir, jusqu’à remplir le ciel et tout noircir. Le moindre petit nuage devenait un ennemi à combattre. Il n’était jamais vraiment
tranquille et c’était bien fatigant. Il gardait en tête qu’il devait arriver à temps sur le rivage lointain où toute sa cargaison était attendue. Il transportait de l’argent, de l’or et bien
d’autres choses de valeur. Et s’il se perdait ? Pax craignait de ne pas trouver sa voie et de décevoir tous ceux qui avaient confiance en lui. Alors, quand la mer se mit à s’agiter, il prit peur, commença à
divaguer et tanguer. Il accéléra en se disant : « Il faut que j’y arrive à tout prix. » Il mit la pression au maximum, submergé par des moments de doute : « Je ne vais pas pouvoir
y arriver ! » Il n’arrivait plus à se contrôler et avait l’impression qu’il ne pourrait plus lutter contre l’ouragan. C’est à ce moment qu’il croisa un autre paquebot qui naviguait doucement
sur l’océan. Pax était interloqué : « Comment fais-tu pour ne pas être bouleversé ? » demanda-t-il. Le second bateau lui répondit qu’il n’y avait pas de raison d’avoir
peur puisqu’il suffisait de se laisser flotter. En l’entendant parler ainsi, Pax relâcha la pression et se calma. Il s’aperçut alors que son fameux nuage noir dont il avait eu si peur était en fait plutôt blanc que
gris et que l’ouragan qu’il craignait tant n’était qu’un peu de vent qui agitait gentiment la mer. À ce moment, Pax comprit la plus grande leçon de sa vie : rien ne sert de mettre la pression, il vaut
mieux flotter en faisant confiance aux vagues qui guident dans le bon sens. Tout en prenant le temps de se détendre et de s’amuser en mer, Pax arriva à bon port, applaudi par tous ceux qui l’attendaient. Depuis, Pax est le plus tranquille
des paquebots. Et dès qu’un nuage noir arrive dans le ciel, il se relaxe. Il sait qu’il a assez de force pour se maintenir sur l’eau et garder le cap.  Pour compléter, voici les conseils de Lise Bartoli : - Relâchez la pression sur l’enfant en baissant votre niveau d’exigence peut-être trop élevé et en allégeant
son emploi du temps.
- Posez-vous :
faites un travail sur vous pour gagner en sérénité. Prenez soin de vous et acquérez des techniques anti-stress. Vous êtes le modèle de votre enfant. Il apprendra beaucoup en vous observant.
- Un climat serein : à la maison,
adoptez un cadre zen, ayez des horaires fixes, éloignez les écrans, optez pour des rituels calmes et, pourquoi pas, une ambiance sonore apaisante (bruits d’eau, musique douce,etc.).
- Apprenez-lui que le stress se gère : déculpabilisez-le par rapport
à ses angoisses et rassurez-le sur le fait qu’il a le droit d’exprimer ses émotions (aidez-le à les verbaliser). Dialoguez avec lui pour déterminer ses sources de stress et trouvez ensemble des solutions.
- Utilisez des méthodes de relaxation et
des exercices de visualisation comme ceux proposés dans l’ouvrage .
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